Des intervenants prestigieux, des participants motivés, des échanges enrichissants, une matinée qui donne les clés pour performer dès la rentrée !
Le 8 juillet avait lieu La Matinale EdMill, un moment unique de partage entre experts de la pédagogie, du digital et curieux bien inspirés.
Une matinée avec comme sujet majeur de discussion : Les clés pour digitaliser sa formation dès la rentrée.
Un événement qui a alterné tables rondes et ateliers de networking pour engager les échanges et changer des Visio conférences Zoom que l’on a pu suivre pendant le confinement, aux formats parfois descendants.
A travers cet article, nous reviendrons sur le contexte de cette matinale avec notamment la fameuse question “Comment performer dès la rentrée avec les formations digitales ?”.
Après avoir discuté la place de l’apprenant et celle du formateur, nous nous pencherons sur l’intérêt de bien s’outiller pour concevoir ses formations digitales.
Une pluralité de sujets qui permet d’anticiper l’avenir…
Pour vous repérer dans la lecture de l’article :
- Rebondir après une période post-covid, anticiper la rentrée et se préparer à plusieurs scénarios
- L’humain au cœur de la conception de formation
- S’outiller en fonction de ses besoins
I/ Rebondir après une période post-covid, anticiper la rentrée et se préparer à plusieurs scénarios.
Un contexte difficile
Cette matinée fut l’occasion de fêter les 6 mois d’EdMill, notre outil de conception de formations tout-en-un.
Mais surtout, d’anticiper la reprise des activités, notamment en septembre. Cela après un contexte délicat qui a paralysé l’économie.
Où chacun a dû revoir ses modes de fonctionnement pour s’adapter à de nouvelles contraintes.
Où le télétravail est devenu pour beaucoup une routine.
Où les Visio-conférences sont devenues lassantes à cause de leur rythme parfois descendant.
Nous nous sommes rendu compte que pour beaucoup, cette période avait été l’occasion de découvrir de nouveaux outils, qui n’étaient pas forcément les plus prometteurs.
Nous avons voulu échanger avec des experts de la formation et du digital à ce sujet, en se demandant : “Quel est l’enjeu de digitaliser ses formations, dans un contexte d’après crise (Covid-19) ?”
Préparer la rentrée
“Investir dans les compétences pour relancer l’économie.” FFP, Rapport Asteres.
C’est la phrase à retenir avant d’entrer dans le vif du sujet. Celle-ci permet de comprendre l’intérêt d’anticiper cette rentrée et de se préparer à plusieurs scénarios en cas de nouveau confinement.
Cela revient à se poser cette question, comment allier compétence et performance pour s’assurer une belle rentrée ?
Durant la première table ronde de notre Matinale EdMill, c’est cette problématique que nous avons développée avec nos experts du digital learning :
- Yannig Raffenel – Président d’Ed Tech Grand Ouest, l’association des entrepreneurs français qui a décidé de rendre la technologie utile à l’éducation et la formation.
- Cyril Vart – Vice-Président Exécutif de Fabernovel, agence de conseil en innovation, transition numérique et stratégie digitale.
- Frédéric Kuntzmann – Dirigeant et Cofondateur de My–Serious-Game, acteur incontournable dans la création de formations digitales sur-mesure.
Trois grandes thématiques sont revenues lors de ces échanges :
- La transition des formations présentielles aux formations digitales
- Le learning by doing, autrement dit, le fait d’apprendre en faisant
- L’humain qui est toujours essentiel même dans l’ère du numérique
Pour commencer, mettons en valeur cette citation du World Economic Forum, qui a dit en 2018 : “9 emplois sur 10 nécessiteront des compétences numériques, mais aujourd’hui, 44% des Européens âgés de 16 à 74 ans n’ont même pas les capacités numériques de base.”
Cette phrase est bel et bien l‘exemple qu’une marge conséquente est encore présente. C’est d’ailleurs ce que Cyril Vart a souligné “ Il y a ceux qui maîtrisent peu le digital, ceux qui le maîtrisent bien et ceux qui ne le maîtrisent pas.” Pour pallier chaque situation, la notion d’accompagnement est importante.
D’ailleurs, précisons qu’il faut bien sélectionner ses outils lorsque l’on souhaite passer d’un format présentiel à numérique. Les apprenants, toujours au cœur de la formation, peuvent donner appui sur le choix de certains outils, étant eux-mêmes habitués à en utiliser, c’est le cas de WhatsApp.
Lorsque nous faisons le choix de convertir ses formations présentielles en digitales, il ne faut pas penser à calquer leur contenu et structure. Nous n’apprenons pas de la même façon, c’est pour cela que les formats ne sont pas les mêmes. Frédéric Kuntzmann nous a confié “Souvent, une journée de sept heures de formation présentielle sera égale plutôt à une heure de digital learning, puisque nous enlevons un nombre d’interactions sociales, ce qui les rend plus courtes et efficaces”.
Lorsque nous utilisons des outils pour la conception de formations digitales, il est nécessaire de rendre au maximum l’apprenant acteur de sa formation, c’est le cas notamment avec EdMill.
C’est là que le “Learning By Doing” peut rentrer en compte, une notion mise en valeur par Yannig Raffenel lors de son intervention à la Matinale. Cette méthodologie correspond à une logique de formation par projet, c’est en réalisant que l’on peut apprendre. En effet, nous allons avoir besoin de communiquer et de réfléchir avec les autres donc de trouver une dynamique de groupe.
Chaque apprenant doit trouver une utilité à chaque information que nous lui donnons et utiliser ses ressources avec son esprit critique.
Le Social Learning autrement appelé peer to peer peut aussi rejoindre cette logique de “Learning by Doing” car il nécessite aussi une dynamique de groupe. L’idée étant que “On n’apprend pas seul mais avec et par les autres.”, selon Yannig Raffenel. Nous créons des collectifs d’apprenants, nous leur donnons le pouvoir de produire avec les autres mais aussi on les responsabilise pour qu’ils enseignent aux autres à leur tour.
Ainsi même dans le cadre des formations digitales, la place de l’humain reste essentielle. Il est nécessaire qu’un apprenant garde un contact personnalisé avec le formateur de manière très régulière.
De ce fait, là où dans les formations en présentiel, le formateur sera centré sur son expertise, dans le cadre des formations digitales, son rôle est de continuer à maintenir le lien avec ses apprenants. Il doit s’intéresser à eux, chercher à savoir où sont leurs motivations et leurs possibles blocages.
Cette dimension va être importante pour les organismes de formation qui vont devoir davantage jouer sur la manière dont ils forment et accompagnent plutôt que sur leur expertise.
Comme nous l‘a rappelé Yannig Raffenel lors de la première table ronde, “Le savoir est partout sur internet, la différence se joue sur la manière d’accompagner, de prendre soin de chacun de ses apprenants et de leur faire réussir leur parcours”. Finalement, c’est ça la valeur ajoutée fondamentale pour un organisme de formation dans la conception de ses formations digitales.
Ces points évoqués constituent l’ensemble des éléments à prendre en compte pour une rentrée réussie.
Il ne faut pas négliger ses apprenants ainsi que leurs compétences, il faut les faire interagir entre eux et garder l’humain au cœur du processus de formation. Cela, même dans le cadre d‘une formation digitalisée, où les modules devront être adaptés pour susciter un intérêt.
II/ L’humain au cœur de la conception de formation
Une fois que nous connaissons le contexte mais aussi que nous avons élaboré une approche macro, il faut désormais se concentrer sur la formation en tant que telle.
Première réflexion : “Serial Learners“ + “Serial Makers“ ?
Cette phrase s’est avérée être un véritable fil rouge lors des échanges de la seconde table ronde et qui a mis en lumière une problématique :
L’apprenant au centre, évidemment. Mais quid du formateur ?
Pour échanger à ce sujet, nous avons pu retrouver, deux binômes :
- Clarence Thiery etSylvain Tillon: les fondateurs de Sydo, société de conseil en pédagogies innovantes, qui lancent prochainement Le Bahut, à Lyon, une école dédiée à la pédagogie.
- Sophie ManagoetFlorent Teyras : respectivement Product Owner et Learning & Quality Manager pour EdMill.
Deux grandes thématiques sont revenues lors de ces échanges :
- L’apprenant au centre certes, mais qui accompagne le formateur.
- La phase d’analyse de ses apprenants et celle de l‘évaluation, deux bases fondamentales de la conception de formation.
L’apprenant au centre certes, mais qui accompagne le formateur
Selon une étude publiée par Dell et l’Institut pour le futur : “85% des emplois de 2030 n’existent pas encore.”
Une citation qui sème le trouble sur ce qui va se passer à l’avenir que ce soit avec la crise du coronavirus ou avec ces emplois qui sont encore inconnus.
Ainsi l’enjeu majeur en tant qu’organisme de formation est : “ Comment allons-nous pouvoir former des structures qui ne savent pas quelles vont être les compétences et jobs de demain ?”. Un point mis en lumière par Florent Teyras lors des échanges, qui interpelle sur la situation. Puisque cela revient à se dire, si les emplois de demain ne sont pas encore connus, alors quid des compétences ?
Dans ce contexte, il est primordial d’établir une stratégie d’accompagnement notamment pour ceux qui ne sont pas les plus à l’aise avec le numérique, comme nous l’avons dit précédemment, mais aussi pour encourager le formateur dans cette transition qui peut sembler bouleversante.
C’est là que le rôle des apprenants est important : ils vont devoir accompagner le formateur dans cette démarche de digitalisation. Eux qui sont peu habitués à ces outils en comparaison avec leurs apprenants.
C’est dans cette démarche qu’il faut rassurer, et, comme nous l’a confié Florent Teyras “Il ne faut pas se dire que le digital va faire disparaître son métier, il faut prendre un angle pour rassurer et dire que le digital ne fait pas peur et qu’on va l’accompagner dans cette logique”.
Il est compréhensible que le numérique peut inquiéter, de par son aspect novateur ou son importance grandissante dans le monde professionnel.
De plus que les compétences d’un formateur présentiel et d’un concepteur de formations digitales ne sont pas exactement les mêmes.
Comme a pu l’exposer Clarence Thiery, “ Le formateur en présentiel est dans l’immédiat et dans l’amour des échanges. Tandis que le concepteur de formations digitales sera plutôt dans la conception, l’architecture avec une appétence pour le graphisme, le choix des mots, la structure, avec un pied dans la gestion de projets.”
Il y a aussi les notions d’échanges et d’interactivité qui ne seront plus les mêmes pour un formateur quand il passe d’un univers présentiel à digital avec des classes virtuelles, ce qui peut le perturber.
Mais comme nous l’a confié Sophie Manago, Product Owner chez EdMill, “Le but d’EdMill c’est de permettre aux créateurs de contenus (formateurs, experts métier) d’être sur de bons rails et d’infuser leurs connaissances sur des coquilles pré-remplies qui leur permettent de gagner du temps et d’avoir des appuis en matière de pédagogie et de neurosciences ”.
Ainsi l’enjeu de la transition numérique et des outils comme le nôtre, c’est d’accompagner les acteurs du présentiel dans un monde digitalisé sans négliger la pédagogie qui demeure leur expertise.
La phase d’analyse de ses apprenants et celle de l’évaluation, deux bases fondamentales de la conception de formation
Nous l’avons vu, l’apprenant joue un rôle essentiel puisqu’il devient de plus en plus acteur de sa formation. Cependant, il ne faut pas oublier que le formateur possède toujours un rôle important dans le digital puisque nous l’avons dit précédemment, même lorsque le digital se renforce, la place de l’humain reste essentielle. De ce fait, la complémentarité et le binôme formateur / apprenant n’est pas à négliger.
Avant de démarrer la conception de sa formation, il est primordial que le formateur connaisse bien le profil de ses apprenants. Cela, même avant de choisir l’outil nécessaire à la conception et ça, Sylvain Tillon l’a bien compris : “Avant de se poser la question de l’outil, il faut savoir ce que l’on veut transmettre et à qui on s’adresse. Nous devons démarrer par une phase de réflexion où nous nous demandons : Qu’est-ce que je dois transmettre ? Qui sont mes apprenants ? Quels sont leurs profils ? ”
D’ailleurs, un des enjeux futurs de la formation est de mesurer l’attention et l’engagement des apprenants à distance donc par le biais du digital. Un point de douleur encore à l’heure actuelle car la digitalisation réduit cette notion d’interactivité entre le formateur et l’apprenant. Seulement, comme nous le rapporte Clarence Thiery : “Le numérique peut nous aider pour en apprendre beaucoup sur nous, comme notre compréhension, notre mémorisation, notre intégration et notre attention.”
Pour “donner envie” à ses apprenants d’apprendre, il faut d’ailleurs prioriser ses contenus pour qu’ils soient stratégiques et qui aient du sens. Il ne faut pas négliger les photos, vidéos choisies car ce seront elles qui attiseront la curiosité de l’apprenant, lui donneront envie d’apprendre, de suivre la formation.
Mais au-delà du choix du contenu, une étape clé qui doit être prévue et conçue aux prémices de la conception du module de formation, c’est bien la phase d’évaluation. Nous vous en avions parlé dans l’article consacré aux objectifs pédagogiques. Dans une logique d’amélioration continue, la phase dite d’évaluation ne doit pas être négligée.
Florent Teyras, nous l’a rappelé : “L’évaluation est essentielle, elle doit être pensée dès le début de la conception d’un module pour construire une formation qui aura du sens. Il convient de mettre en parallèle la taxonomie des objectifs avec les différents niveaux d’évaluation.”
Ce point a aussi été remarqué par Sylvain Tillon : “Le point positif des formations digitales c’est que l’évaluation peut être réfléchie en amont, avant même de se poser la question du message à faire passer ou de la structure à imposer, ce qui n’est pas toujours le cas avec la formation en présentiel.”
Tous ces éléments, que ce soit la nécessité de susciter l’intérêt de ses apprenants et l’importance de la phase d’évaluation, rejoignent une question majeure : Qui sont mes apprenants ?
Un point souligné par notre Product Owner, Sophie Manago qui recommande aux organismes de formation et formateurs de “ Faire un état des lieux des acteurs, leur degré de confiance face au digital, leur degré de maîtrise des outils... Cela dans l’objectif de lever les freins éventuels, pour ajuster les outils mis en place et ainsi repartir de plus belle en septembre. ”
Une fois cette logique comprise et établie, il faut désormais s’outiller...
III/ S’outiller en fonction de ses besoins
Désormais, analysons notre démarche pour la préparation de La Matinale EdMill pour anticiper les étapes à suivre pour concevoir votre formation en ligne.
Dans le cadre de l’organisation d’un événement 100% digital
Quand nous avons eu l’idée de faire un événement exclusivement en ligne, nous avons souhaité vous faire vivre un véritable moment d’échanges et de partage.
Nous avons bien compris que les plateformes Zoom, Discord … qui auparavant ne vous étiez pas familières, le sont devenues maintenant mais manquent d’interactivité.
Aujourd’hui, quand nous pensons Visio conférences, nous assimilons cela à des heures interminables devant son écran en train d’écouter une personne faire un monologue.
Nous avons bien compris que ces formats étaient trop souvent descendants et ne mettaient pas assez en avant les échanges que permettent le digital.
Ainsi, quand nous avons pensé à organiser La Matinale EdMill, notre défi majeur était de combattre ce rythme descendant et trouver une plateforme qui allait inviter aux échanges.
Nous avons aussi réfléchi aux intervenants qui allaient être présents lors de cette matinée, nous avons pensé à des experts du digital learning que ce soit des spécialistes en pédagogie ou digital. Avec principalement comme participants des personnes issues de l’univers de la formation ou des ressources humaines.
C’est seulement après avoir effectué cette analyse en amont que nous avons recherché l’outil qui allait nous permettre de réaliser notre événement et notre choix s’est porté sur Remo.co.
Vous l’aurez compris, il est primordial de faire un état des lieux du profil de ses participants, évaluer leur attrait pour les plateformes de conférences et d’échanges pour pouvoir choisir l’outil le plus adapté.
La plateforme que nous avons choisie, Remo.co, permet d’organiser des tables rondes (conférences). Mais aussi des ateliers de networking (échanges autour de thématiques) sous forme de tables en petits comités.
Pour la Matinale EdMill, nous avons décidé d’alterner entre des sessions de tables rondes et networking d’une trentaine de minutes chacune pour convier les participants à partager leurs points de vue.
Dans le cadre de la conception de formations digitales
Que ce soit pour organiser un événement ou réaliser des formations digitales, la recherche d’outil repose sur les mêmes bases.
Pour la conception de formations, on cherche : Qui sont ses apprenants ? Quel est leur attrait pour le digital ?
Mais aussi on tente de trouver une réponse à nos problématiques et nos besoins en matière de formation.
C’est seulement après cette réflexion et ces étapes suivies que la question de l’outil peut se poser :
“Quelle plateforme permet de répondre aux besoins des formateurs et peut les accompagner dans la transition vers le numérique ?”
EdMill sait répondre à cette problématique car c’est un outil qui place la pédagogie au cœur de son processus et accompagne les formateurs dans la révolution numérique, grâce à une interface facile à prendre en main, truffée de conseils pédagogiques et cognitifs.
Conclusion
Un grand merci encore une fois aux intervenants lors de cette Matinale, que ce soit les experts du digital learning, nos clients qui nous font confiance et surtout vous qui avez su répondre présents !
Nous espérons que vous possédez désormais les clés pour performer dès la rentrée avec les formations digitales.
Nous serions ravis de renouveler cette expérience avec vous.
Pour ceux, qui n’ont pas pu être présents ou qui souhaitent revivre cette expérience, installez-vous confortablement devant nos replays :
- Septembre 2020 : rentrée de la compétence et de la performance ?
- Les apprenants au centre des dispositifs de formation, évidemment. Mais quid de l’accompagnement des formateurs ?
Si nous vous avons convaincu et que vous souhaitez tester EdMill ? C’est par ici que ça se passe.
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